LE FRM ET LE MÉCANISME FÔRETS ET PAYSANS PROMEUVENT LE RÔLE CATALYSEUR DU COOPÉRATIVISME DANS L’AUTONOMISATION DES FEMMES RURALES

À travers le projet  « Femmes et coopérativisme » mené par le FRM en collaboration avec six organisations régionales, 23 expériences réussies ont été identifiées et analysées, qui ont servi de base à l’élaboration d’un cycle d’échanges et de plusieurs documents contenant des recommandations et des enseignements tirés par des femmes dans des coopératives en Afrique, en Asie et dans l’Amérique Latine.

14 Février, 2023.-  Suite au projet mené en 2021 et 2022, le WRF et le Mécanisme Fôrets and Paysans (FFF), en étroite collaboration avec six organisations agricoles régionales d’Afrique, d’Asie et de l’Amérique, promeuvent le rôle central des associations et des coopératives dans l’autonomisation et la résilience des femmes rurales.

Le projet a identifié et analysé les expériences réussies pour déterminer les éléments clés du succès, les principaux défis et le rôle des coopératives et des associations dans l’autonomisation et la résilience des femmes rurales.

Le project a été coordonnée par le Forum Rural Mondial, en collaboration avec six organisations agricoles régionales membres, représentant différentes régions : Afrique Central, PROPAC (Plateforme Régionale des Organisations Paysannes d’Afrique Centrale) ; Afrique du Sud et de l’Est, ESAFF (Eastern and Southern Africa Small Scale Farmers’ Forum); Afrique Central et de l’Est, REFACOF (Réseau des Femmes Africaines pour la gestion Communautaire des Forêts) ; Amérique Central, PDRR (Programa de Diálogo Regional Rural para Centroamérica y República Dominicana) ; Amérique du Sud, COPROFAM (Confederación de Organizaciones de Productores Familiares del MERCOSUR) ; et Asie, AFA (Asian Farmers Association). Le projet a été rendu possible grâce à la collaboration de le Mécanisme de Fôret et Paysans (FFF).

Le projet visait à concevoir des outils de plaidoyer utiles, efficaces et adaptables pour renforcer le travail de plaidoyer des organisations d’agriculture familiale, en plaidant pour l’autonomisation économique des femmes par le biais de l’associationnisme et le coopérativisme dans les programmes des gouvernements et des organisations internationales.

Son développement s’est effectuée autour de deux axes principaux : des activités de communication et des activités d’échange de connaissances pour promouvoir le rôle du coopérativisme dans le développement durable et inclusif des femmes en agriculture. Ces activités ont donné lieu à la publication de plusieurs documents (Leçons apprises et Recommandations de politique publique), à l’élaboration d’une série de vidéos d’expériences réussies (voir ici) ainsi qu’à la tenue d’un cycle d’échange.

Le cycle d’échange «Femmes rurales et coopérativisme» a permis de promouvoir six des expériences et bonnes pratiques des coopératives et associations de femmes rurales, identifiées dans le cadre du projet. Elle s’est déroulée dans le cadre de deux webinaires qui ont mis en évidence la diversité et le dynamisme des groupes et coopératives agricoles de femmes. Des expériences inspirantes et précieuses de groupes ou coopératives agricoles de femmes d’Afrique centrale et de l’Est, d’Amérique Latine et d’Asie ont été partagées. Le programme du premier webinaire est disponible ici et celui du second ici.

Les interventions du cycle d’échange ont mis en évidence le rôle central des associations et des coopératives dans l’autonomisation des femmes rurales. Les coopératives offrent des solutions pour générer des revenus, accéder aux marchés, améliorer les conditions de production et lutter contre la pauvreté. Le coopérativisme a été mis en avant comme une réponse aux défis auxquels les agricultrices sont confrontées : amélioration de l’accès aux marchés, réduction des risques par la diversification et le financement, renforcement des capacités, négociation, participation des femmes à tous les processus de décision.

Le projet a permis de souligner l’importance de soutenir le coopérativisme, avec la nécessité de politiques publiques et de programmes qui encouragent et soutiennent ce type d’organisation, permettant d’améliorer les conditions socio-économiques des agricultrices, de promouvoir l’emploi et la transparence dans la gouvernance.

Pour le Forum Rural Mondial, il est essentiel de veiller à ce que les agricultrices familiales puissent disposer des cadres, des mécanismes et des incitations nécessaires pour libérer leur énorme potentiel en matière de systèmes alimentaires durables, résilients, inclusifs et viables.

En ce sens, le FRM continuera à travailler dans le cadre de l’énorme opportunité que représente le coopérativisme et la Décennie des Nations unies pour l’agriculture familiale (UNDAF) 2019-2028.

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